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Révision de l’École du ministère théocratique semaine du 31 août 2015

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Révision de l’École du ministère théocratique semaine du 31 août 2015 Empty Révision de l’École du ministère théocratique semaine du 31 août 2015

Message par etudiant tj/tjc Mar 1 Sep - 9:03

Révision de l’École du ministère théocratique semaine du 31 août 2015
http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/202015289



((si la révision comportait des erreurs ou des omissions involontaires, merci de les signaler, et/ou de poster les compléments))
Les questions suivantes seront traitées la semaine du 31 août 2015.
1. Quelles vérités fortifiantes pour notre foi la prière de Salomon contient-elle sur Jéhovah, et pourquoi méditer sur ces vérités nous sera-t-il profitable ? (1 Rois 8:22-24,28) [6 juillet, w05 1/7 page 30 paragraphe 3 Quelques leçons : 1 Rois 8:22-53. Quelle reconnaissance exprimée par Salomon envers Jéhovah, Dieu de bonté de cœur, Dieu qui accomplit ses promesses, Dieu qui entend les prières ! En méditant sur la prière d’inauguration de Salomon, nous augmenterons notre gratitude pour ces aspects, et d’autres, de la personnalité divine.]
2. Comment imiter l’exemple de David qui a marché « avec intégrité de cœur » ? (1 Rois 9:4) [13 juillet, w12 15/11 page 7 paragraphes 18-19 AYEZ CONSTAMMENT À L’ESPRIT LA PENSÉE DE DIEU
18 Même si David s’est révélé exemplaire sous bien des aspects, il a commis plusieurs péchés graves (2 Samuel 11:2-4, 14, 15, 22-27 ; 1 Chroniques 21:1, 7). Mais à chaque fois, il s’est repenti. Il a marché devant Dieu “ avec intégrité de cœur ”. (1 Rois 9:4.) Pourquoi peut-on dire cela ? Parce que, tout au long de sa vie, il s’est efforcé d’agir en accord avec la volonté de Jéhovah.
19 Bien qu’imparfaits, nous pouvons conserver la faveur de Jéhovah. Dans cet objectif, étudions assidûment la Bible, méditons profondément sur ce qu’elle nous apprend et conformons-nous résolument à ce que nous avons emmagasiné dans notre cœur. Ce sera, comme l’a fait le psalmiste, une façon de demander humblement à Jéhovah : “ Enseigne-moi à faire ta volonté. ”]

3. Quelle leçon très importante pouvons-nous tirer du récit où Jéhovah envoie Éliya vers la veuve de Tsarphath ? (1 Rois 17:8-14) [27 juillet, w14 15/2 page 14  ÉLIYA TROUVE UNE VEUVE QUI A FOI
Jéhovah avait décidé qu’une longue sécheresse sévirait dans le royaume d’Ahab, le mauvais roi d’Israël. Éliya en a fait l’annonce, après quoi Jéhovah l’a mis à l’abri de la colère d’Ahab et s’est servi de corbeaux pour lui apporter du pain et de la viande. Ensuite, il lui a ordonné : « Lève-toi, va à Tsarphath, qui appartient à Sidon, et tu devras y demeurer. Écoute : là-bas j’ordonnerai vraiment à une femme, une veuve, de te ravitailler » (1 Rois 17:1-9).
En arrivant à Tsarphath, Éliya voit une veuve pauvre ramasser du bois. Est-ce la femme qui le nourrira ? Elle est si pauvre ! Laissant de côté ses interrogations, Éliya s’adresse à elle : « S’il te plaît, va me chercher un peu d’eau dans un récipient pour que je boive. » Quand elle part lui en chercher, il ajoute : « S’il te plaît, va me chercher un morceau de pain » (1 Rois 17:10, 11). Donner de l’eau à cet inconnu ne pose aucun problème, mais du pain, c’est autre chose...
« Aussi vrai que Jéhovah ton Dieu est vivant, [[répond-elle]], je n’ai pas de gâteau rond, je n’ai qu’une poignée de farine dans la grande jarre et un peu d’huile dans la petite jarre ; et voici que je ramasse quelques morceaux de bois, puis je devrai rentrer et préparer quelque chose pour moi et pour mon fils ; il nous faudra manger cela et puis mourir » (1 Rois 17:12). Que révèlent ces paroles ?
La veuve reconnaît en Éliya un Israélite qui craint Dieu. Elle dit en effet : « Aussi vrai que Jéhovah ton Dieu est vivant. » Apparemment, elle connaît un peu le Dieu d’Israël, mais pas au point de l’appeler « mon Dieu ». Elle vit à Tsarphath, une ville « qui appartient à Sidon », ce qui veut sans doute dire qu’elle dépend de cette ville phénicienne. Tsarphath est certainement peuplée d’adorateurs de Baal. Mais Jéhovah a vu chez cette femme quelque chose d’exceptionnel.
Bien que vivant au milieu d’idolâtres, la veuve de Tsarphath a fait preuve de foi. Jéhovah a envoyé Éliya vers elle pour leur bien à tous les deux. Nous pouvons en tirer une leçon très importante.
Les habitants de Tsarphath ne sont pas tous complètement corrompus. En envoyant Éliya vers la veuve, Jéhovah montre qu’il remarque les personnes au cœur bon qui ne le servent pas encore. En effet, « en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice est agréé de lui » (Actes 10:35).
Combien d’habitants de ton territoire ressemblent à la veuve de Tsarphath ? Même s’ils vivent au milieu d’adeptes d’une fausse religion, ils aspirent peut-être à quelque chose de meilleur. Peut-être ne connaissent-ils que très peu, voire pas du tout, Jéhovah et ont-ils donc besoin d’aide pour prendre parti pour le culte pur. Recherches-tu ces personnes et les aides-tu ?
« PRÉPARE-MOI D’ABORD UN PETIT GÂTEAU ROND »
Réfléchis à ce qu’Éliya demande à la veuve. Elle vient de lui dire qu’elle allait préparer un dernier repas pour son fils et elle, puis qu’ils allaient le manger et ensuite mourir. Pourtant, que répond Éliya ? « N’aie pas peur. Rentre, fais selon ta parole. Seulement, avec ce qu’il y a là, prépare-moi d’abord un petit gâteau rond, et tu devras me l’apporter ; tu pourras préparer ensuite quelque chose pour toi et pour ton fils. Car voici ce qu’a dit Jéhovah le Dieu d’Israël : “La grande jarre de farine ne s’épuisera pas, et la petite jarre d’huile ne diminuera pas, jusqu’au jour où Jéhovah donnera une pluie torrentielle sur la surface du sol” » (1 Rois 17:11-14).
« Renoncer à notre dernier repas ? C’est une plaisanterie ! » auraient dit certains. Mais pas la veuve. Même si elle ne connaît que très peu Jéhovah, elle croit Éliya et fait ce qu’il lui a demandé. Quelle épreuve pour sa foi ! Et quelle sage décision elle prend !
Jéhovah n’abandonne pas cette veuve. Comme promis par Éliya, il accroît sans cesse ses maigres provisions pour la nourrir, elle, ainsi que son fils et le prophète, jusqu’à la fin de la sécheresse. « La grande jarre de farine ne s’épuisa pas, et la petite jarre d’huile ne diminua pas, selon la parole de Jéhovah, celle qu’il avait prononcée par le moyen d’Éliya » (1 Rois 17:16 ; 18:1). Si cette femme avait agi autrement, le gâteau qu’elle avait fait avec le peu de farine et d’huile qui lui restait aurait vraiment été son dernier repas. Mais elle a eu foi, a mis sa confiance en Jéhovah et a nourri Éliya en premier.
Ce récit nous enseigne que Jéhovah bénit ceux qui font preuve de foi. Quand ton intégrité sera mise à l’épreuve, si tu agis avec foi, il t’aidera. Il pourvoira à tes besoins, te protégera et agira en Ami, afin de t’aider à affronter l’épreuve (Ex. 3:13-15).
En 1898, Le Phare de la Tour de Sion (angl.) tirait cette leçon de l’histoire de la veuve : « Si la femme avait assez de foi pour obéir, elle serait digne de l’aide du Seigneur apportée par le Prophète ; sinon, il se trouverait une autre veuve qui aurait la foi. Il en va de même pour nous : Dans le voyage qu’est notre vie, le Seigneur nous fait faire certaines escales qui mettent notre foi à l’épreuve. Si nous avons foi, nous recevons des bénédictions ; sinon, nous passons à côté. »
Quand tu es éprouvé, recherche la direction de Jéhovah dans les Écritures et dans nos publications bibliques. Ensuite, suis cette direction, même si elle est parfois difficile à accepter. Tu seras à coup sûr béni si tu appliques ce sage proverbe : « Mets ta confiance en Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ton intelligence. Dans toutes tes voies tiens compte de lui, et lui, il rendra droits tes sentiers » (Proverbes 3:5, 6).]
4. Comment la méditation sur le récit de 1 Rois 17:10-16 renforce-t-elle notre détermination à mettre toute notre confiance en Jéhovah ? [27 juillet, w14 15/2 pages 13-15  Elle a été récompensée pour sa foi
UNE veuve serre dans ses bras son garçon, son unique enfant. Elle n’en revient pas ! Il y a quelques instants, elle berçait contre elle son corps sans vie. Et maintenant, elle regarde son enfant ressuscité et frissonne de joie en le voyant sourire. « Vois, lui dit son invité, ton fils est vivant. »
Cette résurrection spectaculaire date de presque 3 000 ans. Tu peux en lire le récit en 1 Rois chapitre 17. L’invité est Éliya, un prophète de Dieu. Et la veuve ? On ne connaît pas son nom. C’est une femme pauvre, qui vit à Tsarphath. La résurrection de son fils a fortifié sa foi comme peu d’autres évènements de sa vie. En nous intéressant à cette femme, nous découvrirons de précieuses leçons.]

5. Comment tirer profit de l’exemple d’Éliya, qui a été en proie au désespoir ? (1 Rois 19:4) [3 août, ia pages 102-103 paragraphes 10-12 10 Complètement désespéré, Éliya prie et demande à mourir. « Je ne vaux pas mieux que mes ancêtres », dit-il. Ses ancêtres ne sont que de la poussière dans la tombe ; ils ne peuvent plus rien pour personne (Eccl. 9:10). Se sentant aussi inutile qu’eux, Éliya s’écrie : « C’est assez ! » Pourquoi continuerait-il à vivre ?
11 Devrait-on s’étonner qu’un homme de Dieu puisse être si démoralisé ? Pas nécessairement. Dans la Bible, plusieurs hommes et femmes de foi ont été si tristes qu’ils ont souhaité mourir. Citons Rébecca, Jacob, Moïse et Job (Gen. 25:22 ; 37:35 ; Nomb. 11:13-15 ; Job 14:13).
12 De nos jours, nous vivons « des temps critiques, difficiles à supporter ». Il n’est donc pas surprenant que beaucoup de gens, y compris de fidèles serviteurs de Dieu, soient déprimés de temps à autre (2 Tim. 3:1). Si cela t’arrive, imite Éliya : confie tes sentiments à Jéhovah, « le Dieu de toute consolation » (lire 2 Corinthiens 1:3, 4). A-t-il consolé Éliya ? ; w14 15/3 page 15 paragraphes 15-16  15 Mais le Tout-Puissant voyait Éliya autrement. Il lui attachait toujours de la valeur et a accompli différentes choses pour l’en convaincre. Il a envoyé un ange le fortifier. Il lui a également fourni la nourriture et l’eau qui le soutiendraient durant un voyage de 40 jours jusqu’au mont Horeb, plus au sud. Il a par ailleurs gentiment rectifié l’idée selon laquelle aucun autre Israélite n’était resté fidèle. Preuve supplémentaire, et non des moindres, il lui a confié de nouvelles missions, que le prophète a acceptées. Éliya a tiré profit de ce soutien divin et a repris son activité de prophète, revigoré (1 Rois 19:5-8, 15-19).
16 Ce qu’a vécu Éliya peut t’aider à vérifier si tu es dans la foi et t’amener à adopter un point de vue positif. Premièrement, pense à la façon dont Jéhovah t’a déjà soutenu. Un de ses serviteurs, peut-être un ancien ou un autre chrétien mûr, t’est-il venu en aide alors que tu traversais une difficulté ? (Gal. 6:2). As-tu été nourri spirituellement par la Bible, les publications chrétiennes et les réunions de la congrégation ? La prochaine fois que tu tires profit de l’une de ces dispositions, demande-toi qui en est le véritable Auteur et prie-le pour le remercier (Ps. 121:1, 2).]

6. Quelle a été la réaction de Jéhovah quand il a vu le désespoir de son fidèle serviteur Éliya, et comment pouvons-nous imiter notre Dieu d’amour ? (1 Rois 19:7,8) [3 août, w14 15/6 page 27 paragraphes 15-16 15 Qu’a pensé Jéhovah quand, des cieux, il a vu le désespoir de son prophète ? L’a-t-il rejeté en raison de sa déprime et de son manque de courage passagers ? Pas du tout ! Il a tenu compte de ses limites et lui a envoyé un ange. Par deux fois, cet ange l’a poussé à manger. Ainsi, le prochain voyage d’Éliya ne serait pas « trop lon[g] pour [lui] » (lire 1 Rois 19:5-8). On le voit, avant même de lui donner des instructions, Jéhovah a écouté son prophète et a pris des dispositions pratiques pour le fortifier.
16 Comment imiter notre Dieu bienveillant ? Ne soyons pas trop rapides à donner des conseils (Prov. 18:13). Mieux vaut d’abord manifester notre empathie envers ceux qui se croient peut-être « moins honorables » en raison de difficultés personnelles (1 Cor. 12:23). Ensuite, nous serons à même d’agir de la bonne façon, de répondre précisément à leurs besoins.]
7. Quel mauvais point de vue le roi Ahab avait-il, et comment éviter de commettre la même erreur ? [10 août, lv pages 164-165, encadré ; w14 1/2 page 14 paragraphes 3-4  Ahab a en quelque sorte laissé sa femme prendre les rênes et se déchaîner contre des innocents.
Imaginez ce qu’Éliya a dû ressentir quand Jéhovah lui a révélé ce que le couple royal avait fait. Il peut être très décourageant d’avoir le sentiment que des méchants l’emportent sur des innocents (Psaume 73:3-5, 12, 13). Aujourd’hui, de terribles injustices sont souvent commises, parfois même par des hommes puissants qui prétendent agir au nom de Dieu. Alors puisons du réconfort dans ce récit biblique. Il nous rappelle que rien n’échappe à Jéhovah. Il voit tout (Hébreux 4:13). Mais que fait-il face au mal ?
« M’AS-TU TROUVÉ, Ô MON ENNEMI ? »
Jéhovah envoie Éliya vers Ahab. Il prononce ces paroles pleines de sous-entendu : « Voici qu’il est dans la vigne de Naboth » (1 Rois 21:18). Lorsque Jézabel a informé Ahab que désormais la vigne lui appartenait, il est tout de suite parti admirer sa nouvelle propriété. Il ne lui a jamais traversé l’esprit que Jéhovah l’observait. Vous représentez-vous l’expression de son visage alors qu’il se promène dans sa vigne, imaginant déjà le magnifique jardin qu’il va pouvoir aménager sur ce terrain ? Mais soudain, Éliya apparaît ! Le sourire de satisfaction d’Ahab se change en une grimace haineuse. Il lui lance avec rage : « M’as-tu trouvé, ô mon ennemi ? » (1 Rois 21:20).
Ses paroles trahissent deux graves erreurs de sa part. Premièrement, en disant « m’as-tu trouvé », il révèle son aveuglement spirituel : il n’avait pas compris que Jéhovah l’avait déjà « trouvé ». Dieu l’avait vu abuser de sa liberté de choix et profiter du complot de Jézabel. Il a lu dans le cœur d’Ahab. Il a vu que son amour des biens matériels a étouffé tout sentiment de pitié, de justice ou de compassion. Deuxièmement, en appelant Éliya « mon ennemi », le roi a montré sa haine pour un homme qui était l’ami de Jéhovah et qui aurait pu l’aider à revenir de sa voie désastreuse.
Nous pouvons tirer des leçons capitales des erreurs d’Ahab. N’oublions jamais que Jéhovah voit tout. En tant que Père aimant, il sait quand nous dévions du droit chemin et il ne souhaite qu’une chose : nous voir y revenir. Pour nous aider, il se sert souvent de ses amis, des humains fidèles qui, comme Éliya, communiquent ses paroles à leur prochain. Quelle folie ce serait de considérer les amis de Dieu comme nos ennemis ! (Psaume 141:5).
Maintenant, représentez-vous Éliya en train de répondre à Ahab : « Je t’ai trouvé. » Il sait exactement à quel genre d’individu il a affaire : un voleur, un meurtrier, quelqu’un qui s’est rebellé contre Jéhovah. Il lui faut une bonne dose de courage pour affronter un tel homme ! Vient le moment de transmettre le jugement de Dieu concernant Ahab. Jéhovah est bien conscient de ce qui est en train de se passer : comme une gangrène, la méchanceté se répand dans tout le pays par la faute de la famille d’Ahab. C’est pourquoi il lui annonce par l’intermédiaire d’Éliya : « Je balaierai à fond derrière toi. » Autrement dit, il l’anéantira, lui et ses descendants. Jézabel aussi paiera pour ses crimes (1 Rois 21:20-26).
Éliya ne s’est pas dit que, de toute façon, les méchants s’en sortent toujours — opinion qu’on pourrait facilement adopter aujourd’hui. Ce récit biblique nous rappelle non seulement que Jéhovah voit ce qui se passe, mais aussi qu’il fait justice en temps voulu. Sa Parole nous assure qu’il va bientôt mettre définitivement fin à toute injustice ! (Psaume 37:10, 11). Cela dit, vous vous demandez peut-être : Lorsque Dieu juge, est-ce toujours pour punir ? Ou montre-t-il aussi de la pitié ?]

8. Qu’apprenons-nous de la demande qu’Élisha a faite à Éliya, et comment cela peut-il nous être utile lorsque nous recevons une nouvelle attribution de service ? (2 Rois 2:9,10) [17 août, w03 1/11 page 31 paragraphes 5-6  Questions des lecteurs
Pourquoi Élisha a-t-il demandé “ deux parts ” de l’esprit d’Éliya ?
Juste avant qu’Éliya n’achève sa mission de prophète en Israël, Élisha, un prophète moins âgé, lui adresse cette requête : “ S’il te plaît, que me reviennent deux parts de ton esprit. ” (2 Rois 2:9). Il semble que, spirituellement parlant, Élisha réclame une portion double, comme celle que reçoit un fils premier-né (Deutéronome 21:17). Un rapide examen du récit le concernant nous le confirmera et nous aidera à tirer des leçons de cet épisode.
Se conformant aux directives de Jéhovah, le prophète Éliya oint Élisha comme son successeur (1 Rois 19:19-21). Pendant environ six ans, Élisha sert fidèlement Éliya, et il est déterminé à le faire jusqu’à la fin. Même durant la dernière journée de son mentor en tant que prophète en Israël, Élisha reste à ses côtés. Bien qu’Éliya le presse de ne plus le suivre, il lui répète trois fois : “ Je ne te quitterai pas. ” (2 Rois 2:2, 4, 6 ; 3:11). Il considère en effet le prophète plus âgé comme son père spirituel. — 2 Rois 2:12.
Il n’est pourtant pas le seul fils spirituel d’Éliya. Tous deux sont associés à un groupe d’hommes appelé “ les fils des prophètes ”. (2 Rois 2:3.) Le récit du deuxième livre des Rois indique que ces “ fils ” se sentent eux aussi très proches de leur père spirituel, Éliya (2 Rois 2:3, 5, 7, 15-17). Néanmoins, en sa qualité de successeur oint, Élisha est le plus éminent parmi eux, un peu comme le premier-né. Dans l’Israël antique, le fils premier-né recevait deux parts de l’héritage de son père, tandis que ses frères recevaient chacun une part. Voilà pourquoi Élisha demande deux parts de l’héritage spirituel d’Éliya.
Pourquoi fait-il cette requête à ce moment précis ? Parce qu’il est sur le point d’entreprendre une lourde tâche, celle qui consiste à succéder à Éliya comme prophète en Israël. Il comprend que pour s’acquitter des responsabilités qu’entraîne cette mission intimidante, il a besoin d’une force spirituelle qui dépasse largement ses propres aptitudes, une force que seul Jéhovah peut lui donner. Il lui faudra être aussi courageux qu’Éliya (2 Rois 1:3, 4, 15, 16). Il demande donc deux parts de son esprit, un esprit de courage et de ‘ vraie jalousie pour Jéhovah ’, des qualités produites par l’esprit de Dieu (1 Rois 19:10, 14). Que lui répond Éliya ?
Il sait qu’Élisha lui demande quelque chose que seul Dieu peut accorder. Il répond donc avec modestie : “ Tu as demandé une chose difficile. Si tu me vois lorsque je serai pris d’auprès de toi, il en sera ainsi pour toi. ” (2 Rois 2:10). Et effectivement, Jéhovah permet à Élisha de voir Éliya monter dans une tempête de vent (2 Rois 2:11, 12). La requête d’Élisha est exaucée. Jéhovah lui donne l’esprit dont il a besoin pour entreprendre sa mission et faire face aux épreuves qui l’attendent.
Aujourd’hui, tant les chrétiens oints (parfois appelés la classe d’Élisha) que les autres serviteurs de Dieu peuvent retirer beaucoup d’encouragements de ce récit biblique. Peut-être ne nous sentons-nous pas à la hauteur ou avons-nous l’impression d’être dépassés par la situation face à une nouvelle attribution de service ; peut-être avons-nous de moins en moins le courage de prêcher le Royaume à cause de l’indifférence ou de l’opposition croissantes dans notre territoire. Toutefois, si nous supplions Jéhovah de nous aider, il nous donnera l’esprit saint dont nous avons besoin pour surmonter les difficultés et affronter les changements de situation (Luc 11:13 ; 2 Corinthiens 4:7 ; Philippiens 4:13). Oui, tout comme Jéhovah a affermi Élisha en vue des responsabilités accrues qui l’attendaient, de même il aidera chacun de nous, jeune ou moins jeune, à accomplir son ministère. — 2 Timothée 4:5.]

9. Comment les jeunes peuvent-ils imiter la foi et le courage de la petite fille Israélite mentionnée en 2 Rois 5:1-3 ? [24 août, w12 15/2 pages 12-13 paragraphe 11 11 Au Xe siècle av. n. è., les paroles d’une jeune Israélite se sont avérées une bénédiction pour un lépreux. La fillette, après avoir été capturée par une bande de maraudeurs, était entrée au service de Naamân, chef de l’armée syrienne. Ayant entendu parler des miracles que Jéhovah avait opérés par l’intermédiaire d’Élisha, elle a eu le courage de dire à la femme de son maître que, s’il allait en Israël, il serait guéri par le prophète de Dieu. Naamân s’y est donc rendu et a été miraculeusement débarrassé de sa lèpre. Il est par la suite devenu un adorateur de Jéhovah (2 Rois 5:1-3, 10-17). Jeunes, si, comme cette fillette, vous aimez Dieu, il vous donnera le courage de parler de votre foi à vos enseignants, à vos camarades et à d’autres. ]
10. Quelles qualités manifestées par Yéhou les serviteurs de Jéhovah doivent-ils s’efforcer d’imiter en ces temps de la fin ? (2 Rois 10:16) [31 août, w11 15/11 page 5 paragraphe 4 De nos jours, aucun adorateur de Jéhovah ne s’en prend physiquement aux adversaires du culte pur. “ C’est à moi qu’appartient la vengeance ”, déclare Dieu (Héb. 10:30, Segond 21). Cependant, les anciens doivent parfois agir avec le même courage que Yéhou pour protéger la congrégation d’influences potentiellement corruptrices (1 Cor. 5:9-13). Et tous les membres de la congrégation doivent être déterminés à ne pas fréquenter des personnes excommuniées. — 2 Jean 9-11.
IL NE TOLÈRE AUCUNE RIVALITÉ AVEC JÉHOVAH
Qu’est-ce qui pousse Yéhou à s’acquitter de sa mission ? Ses mobiles ressortent clairement de l’invitation qu’il lance à Yehonadab : “ Va avec moi et vois que je ne tolère aucune rivalité avec Jéhovah. ” Yehonadab accepte, monte dans le char, et ils font route pour Samarie. Là-bas, Yéhou agit “ par ruse afin de détruire les adorateurs de Baal ”. — 2 Rois 10:15-17, 19.
Il annonce son intention de procéder à un “ grand sacrifice ” en l’honneur du faux dieu (2 Rois 10:18, 19). “ Yéhou joue habilement sur les mots, commente un bibliste. Alors qu’en général le terme [hébreu qui nous intéresse] emporte le sens de ‘ sacrifice ’, il peut également désigner le ‘ massacre ’ d’apostats. ” Pour qu’aucun des adorateurs de Baal ne manque à l’appel, le nouveau roi les rassemble dans la maison de leur dieu. Tous doivent porter un vêtement spécifique. ‘ Dès qu’il achève de faire l’holocauste ’, 80 de ses hommes massacrent les païens. Ensuite, il ordonne que soit démolie la maison de Baal et la destine à servir de latrines : il sera désormais impossible d’y pratiquer un culte. — 2 Rois 10:20-27.
Bien que Yéhou ait répandu beaucoup de sang, la Bible le présente comme un homme courageux qui a libéré Israël de la tyrannie de Jézabel et de sa famille. Un tel exploit ne pouvait être le fait que d’un chef vaillant, déterminé et zélé. “ La besogne était ardue et fut accomplie avec une méticulosité parfaite, observe un dictionnaire biblique. La manière douce n’aurait certainement pas permis d’éradiquer le baalisme en Israël. ”
Avez-vous à l’esprit des situations où le chrétien doit manifester les mêmes qualités que Yéhou ? Par exemple, comment réagir face à la tentation de commettre un acte que Dieu condamne ? Il faut la repousser avec vivacité, courage et énergie. Celui qui est attaché à Jéhovah ne peut tolérer aucune rivalité avec lui.
AYONS SOIN DE MARCHER DANS LA LOI DE JÉHOVAH
La fin de la vie de Yéhou nous sert toutefois d’avertissement. En effet, il ‘ ne s’est pas écarté de derrière les veaux d’or de Béthel et de Dân ’. (2 Rois 10:29.) Comment est-il possible qu’un homme qui semblait aussi zélé pour le culte pur ait pu tolérer pareille idolâtrie ?
Il croyait probablement que, pour conserver l’indépendance politique de son royaume vis-à-vis de Juda, il fallait une séparation religieuse. Comme ses prédécesseurs sur le trône d’Israël, il a cherché à affermir sa position en perpétuant le culte du veau. Cela traduisait un manque de foi envers Jéhovah, qui lui avait conféré la royauté.
Quel bilan peut-on dresser du règne de Yéhou ? D’un côté, il a mérité ces félicitations de Jéhovah : “ Tu as bien agi, en faisant ce qui est droit à mes yeux. ” D’un autre, il n’a malheureusement pas eu “ soin de marcher de tout son cœur dans la loi de Jéhovah le Dieu d’Israël ”. (2 Rois 10:30, 31.) Au vu de tout ce que Yéhou a accompli, trouvez-vous ce constat triste et surprenant ? Quelle leçon en tirer ? Il ne faut jamais se dire : ‘ Une fois ami de Jéhovah, ami pour toujours. ’ Pour rester fidèles à Jéhovah, chaque jour étudions sa Parole, méditons-la et prions avec ferveur. Ayons grand soin de marcher constamment dans la loi de Jéhovah de tout notre cœur. — 1 Corinthiens 10:12.]
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