DES TJ-TJC discutent Bible en main (Malaki 3:16)


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Jéhovah est ma part

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Jéhovah est ma part Empty Jéhovah est ma part

Message par Auteur du site Mar 8 Jan - 18:44

Jéhovah est ma part

Recherches documentaires et sources du sujet n°3 semaine du 7 janvier 2013

http://wol.jw.org/fr/wol/s/r30/lp-f?q=J%C3%A9hovah+est+ma+part&p=par


(Lamentations 3:24) [...] “ Jéhovah est ma part, a dit mon âme, c’est pourquoi je resterai dans l’attente de lui. ”
*** Document extrait ***
(Psaume 16:5) Jéhovah est la portion de la part qui m’est échue et de ma coupe. Tu tiens ferme mon lot.
(Psaume 73:26) Mon organisme et mon cœur se sont épuisés. Dieu est le rocher de mon cœur et ma part pour des temps indéfinis.
(Psaume 119:57) Jéhovah est ma part ; j’ai promis de garder tes paroles.
(Psaume 142:5) Je t’ai appelé à l’aide, ô Jéhovah ! J’ai dit : “ Tu es mon refuge, ma part au pays des vivants. ”

*** w11 15/12 p. 31 Vous en souvenez-vous ? ***
• Jéhovah a dit aux Lévites : “ C’est moi qui suis ta part. ” Quel sens revêtaient ces paroles ?
Hormis celle de Lévi, chaque tribu d’Israël a reçu un territoire. En ce qui concerne les Lévites, Jéhovah était leur “ part ”. (Nombres 18:20.) À la place d’un territoire, ils se sont vu attribuer des fonctions particulières au service de Dieu. Jéhovah a néanmoins pourvu à leurs besoins matériels élémentaires. De nos jours, ceux qui ont le privilège de favoriser les intérêts du Royaume peuvent être convaincus que Dieu les aidera à se procurer les nécessités de la vie. — 15/9, pages 7, 8, 13.


*** w11 15/9 p. 7-11 “ Jéhovah est ma part ” ***
“ Jéhovah est ma part ”
“ C’est moi qui suis ta part et ton héritage au milieu des fils d’Israël. ” — NOMBRES 18:20.
APRÈS la conquête d’une bonne partie de la Terre promise, Josué s’est mis en devoir de répartir le pays par le sort. Il a bénéficié pour cela de l’aide du grand prêtre Éléazar et des chefs de tribus (Nombres 34:13-29). Contrairement aux autres Israélites, les Lévites ne devaient recevoir aucun héritage territorial, aucune part, en Terre promise (Josué 14:1-5). Pourquoi ? Étaient-ils des laissés-pour-compte ?
2 On trouve la réponse dans les paroles que Jéhovah avait adressées à Aaron au sujet des Lévites : “ C’est moi qui suis ta part et ton héritage au milieu des fils d’Israël. ” (Nombres 18:20). Quelle garantie extraordinaire ! Les Lévites n’étaient donc pas abandonnés. Que ressentiriez-vous si Jéhovah vous disait : “ C’est moi qui suis ta part. ” Peut-être vous demanderiez-vous aussitôt : ‘ Suis-je digne d’un tel honneur venant du Tout-Puissant ? ’ Ou encore : ‘ Comment Jéhovah pourrait-il être la part d’un chrétien imparfait ? ’ Ces questions ont leur importance et vous concernent, vous et vos proches. Voyons donc ce que signifie la déclaration divine contenue en Nombres 18:20. Nous comprendrons alors mieux comment Jéhovah peut de nos jours être la part des chrétiens et, plus précisément, comment il peut être votre part, que vous nourrissiez l’espérance de vivre au ciel ou sur la terre transformée en paradis.
Jéhovah prend soin de la tribu de Lévi
3 Avant que la Loi ne soit donnée aux Israélites, c’étaient les chefs de famille qui leur servaient de prêtres. Lorsqu’il a institué la Loi, Jéhovah a décrété que les prêtres qui exerceraient leurs fonctions à plein temps et ceux qui les aideraient seraient de la tribu de Lévi. Quelles étapes ont conduit à ce changement ? Lorsqu’il a fait mourir les premiers-nés d’Égypte, Jéhovah a sanctifié — ou mis à part pour son service — les premiers-nés d’Israël, qui sont devenus sa propriété. Puis il a ordonné que les Lévites le servent “ à la place de tous les premiers-nés parmi les fils d’Israël ”. Un recensement ayant montré que le nombre des fils premiers-nés d’Israël excédait le nombre des Lévites, un prix de rachat a dû être payé pour compenser la différence (Nombres 3:11-13, 41, 46, 47). Les Lévites ont alors pu accomplir leur service pour le Dieu d’Israël.
4 Jéhovah avait dit aux Lévites qu’il serait leur part. En quel sens ? Il leur confierait des fonctions particulières à son service au lieu de leur donner un territoire en héritage. “ La prêtrise de Jéhovah ” serait leur héritage (Josué 18:7). Le contexte de Nombres 18:20 montre qu’ils ne s’en trouveraient pas lésés matériellement. (Lire Nombres 18:19, 21, 24.) Ils devaient recevoir “ pour héritage [...] tout dixième en Israël, en échange de leur service ”, autrement dit 10 % des produits de la terre et 10 % des animaux domestiques qui viendraient grossir le troupeau. À leur tour, les Lévites devaient offrir un dixième de ce qu’ils recevaient, ‘ de ce qu’il y avait de meilleur ’, pour subvenir aux besoins des prêtres (Nombres 18:25-29). On donnait aussi aux prêtres “ toutes les saintes contributions ” que les fils d’Israël apportaient à Dieu. Les membres de la prêtrise avaient donc de bonnes raisons de croire que Jéhovah prendrait soin d’eux.
5 Il semble que la Loi mosaïque prévoyait une dîme supplémentaire, qu’on mettait de côté pour assurer l’alimentation et le confort des familles israélites à l’occasion des fêtes annuelles (Deutéronome 14:22-27). Toutefois, à la fin de la troisième et de la sixième année de chaque cycle sabbatique de sept ans, cette dîme était mise à la disposition des pauvres et des Lévites. Pourquoi les Lévites en bénéficiaient-ils ? Parce qu’ils n’avaient “ ni part ni héritage ” en Israël. — Deutéronome 14:28, 29.
6 Puisque les Lévites n’avaient hérité d’aucun territoire, où habitaient-ils ? Dieu leur a attribué 48 villes ainsi que leurs terrains de pâture. Dans ce nombre étaient comprises les six villes de refuge (Nombres 35:6-8). Les Lévites avaient donc un endroit où demeurer lorsqu’ils ne servaient pas au sanctuaire. Jéhovah était généreux à l’égard de ceux qui se consacraient à son service. Les Lévites pouvaient montrer qu’il était leur part en ne doutant ni de sa volonté ni de sa capacité de subvenir à leurs besoins.
7 La Loi ne sanctionnait pas celui qui ne donnait pas la dîme. Mais lorsque le peuple négligeait de la payer, les prêtres et les Lévites en pâtissaient. C’est ce qui s’est produit à l’époque de Nehémia : les Lévites, obligés d’aller travailler dans leurs champs, ont délaissé leurs fonctions au temple. (Lire Nehémia 13:10.) De toute évidence, la subsistance de la tribu de Lévi dépendait de la bonne spiritualité de la nation. Il fallait en outre que les prêtres et les Lévites cultivent la foi en Jéhovah et dans les dispositions qu’il avait prises à leur intention.
Des Lévites affirment que Dieu est leur part
8 Jéhovah devait être la part des Lévites en tant que tribu. Mais il convient de noter qu’à titre individuel des Lévites ont employé l’expression “ Jéhovah est ma part ” pour exprimer leur attachement à sa personne et leur confiance en lui (Lamentation 3:24). L’un d’eux était chanteur et compositeur. Nous l’appellerons Asaph, bien qu’il ne s’agisse pas forcément du Lévite nommé Asaph qui dirigeait les chanteurs aux jours du roi David, mais peut-être d’un membre de sa famille (1 Chroniques 6:31-43). Dans le Psaume 73, Asaph s’avoue perplexe. Enviant les méchants qui connaissent la prospérité, il finit par dire : “ C’est en vain que j’ai purifié mon cœur et que je lave mes mains dans l’innocence. ” Apparemment, il avait perdu de vue le privilège que Dieu lui accordait de le servir ; il n’attachait plus autant de valeur au fait que Jéhovah était sa part. Il est resté en proie au doute “ jusqu’au jour où [il est] entré dans le sanctuaire grandiose de Dieu ”. — Psaumes 73:2, 3, 12, 13, 17.
9 Au sanctuaire, Asaph s’est mis à porter le même regard que Dieu sur les choses. Vous reconnaissez-vous quelque peu dans ce Lévite ? Peut-être avez-vous, à un moment donné, perdu de vue le privilège que Dieu vous accorde de le servir et vous êtes-vous focalisé sur ce que vous n’aviez pas dans le domaine matériel. Mais l’étude de la Bible et les réunions chrétiennes vous ont amené à voir de nouveau les choses comme Jéhovah les voit. Asaph a discerné ce qui arriverait tôt ou tard aux méchants. Il a analysé sa situation et a pris conscience que Jéhovah lui tenait la main droite et qu’il continuerait à le guider. Aussi a-t-il déclaré : “ En dehors de toi je n’ai pas d’autre plaisir sur la terre. ” (Psaumes 73:23, 25). C’est alors qu’il a dit que Dieu était sa part. (Lire Psaume 73:26.) Même si ‘ son organisme et son cœur s’épuisaient ’, Dieu demeurerait ‘ sa part pour des temps indéfinis ’. Asaph croyait fermement que Jéhovah se souviendrait de lui comme d’un ami et qu’il n’oublierait pas son service fidèle (Ecclésiaste 7:1). Quoi de plus rassurant pour lui ! “ Quant à moi, a-t-il conclu, m’approcher de Dieu est bon pour moi. Dans le Souverain Seigneur Jéhovah j’ai placé mon refuge. ” — Psaumes 73:28.
10 En disant “ Dieu est [...] ma part ”, Asaph ne songeait pas simplement aux dispositions dont il bénéficiait sur le plan matériel. Il pensait essentiellement au privilège qu’il avait de servir le Très-Haut et à ses relations d’amitié avec lui (Jacques 2:21-23). Pour préserver ces relations, il devait conserver sa foi en Jéhovah, lui faire confiance. Il lui fallait être intimement convaincu que le Tout-Puissant le récompenserait en lui réservant un avenir heureux s’il respectait ses normes. Vous pouvez nourrir la même conviction.
11 Le prophète Jérémie, lui aussi Lévite, a également déclaré que Jéhovah était “ sa part ”. Voyons en quel sens il a employé cette expression. Jérémie vivait à Anathoth, une ville lévitique proche de Jérusalem (Jérémie 1:1). À un moment donné, il s’est interrogé : pourquoi les méchants prospéraient-ils, alors que les justes souffraient (Jérémie 12:1) ? Ayant observé ce qui se passait à Jérusalem et en Juda, il n’a pu s’empêcher d’adresser une plainte à Dieu, un Dieu qu’il savait être juste. Jéhovah lui a répondu en lui inspirant des prophéties et en les réalisant par la suite. Conformément à ce que Jérémie avait annoncé, les méchants ont péri pour avoir ignoré l’avertissement divin, tandis que ceux qui en ont tenu compte ‘ ont eu leur âme pour butin ’. — Jérémie 21:9.
12 Plus tard, contemplant son pays dévasté, Jérémie a eu l’impression de se trouver dans des lieux obscurs où Jéhovah l’aurait fait “ asseoir, comme ceux qui sont morts depuis longtemps ”. (Lamentations 1:1, 16 ; 3:6.) Le prophète avait exhorté ses compatriotes à revenir à leur Père céleste, mais leur méchanceté avait atteint un tel degré que Dieu avait permis que Jérusalem et Juda soient détruits. Jérémie, bien qu’innocent, en éprouvait de la peine. Au milieu de ses tourments, il s’est souvenu des miséricordes de Dieu. “ Nous n’avons pas disparu ”, a-t-il dit, ajoutant que les miséricordes divines “ sont neuves chaque matin ”. C’est alors que Jérémie a déclaré : “ Jéhovah est ma part. ” En effet, il avait toujours le privilège de le servir en sa qualité de prophète. — Lire Lamentations 3:22-24.
13 Pendant 70 ans, les Israélites seraient privés de leur terre natale, frappée de désolation (Jérémie 25:11). Mais en affirmant que Jéhovah était sa part, Jérémie exprimait sa confiance dans la miséricorde divine, et cette confiance l’encourageait à ‘ rester dans l’attente ’. Ayant perdu leur héritage, toutes les tribus d’Israël devaient elles aussi rester dans l’attente. Jéhovah était leur seul espoir. Au bout des 70 ans, les Israélites sont rentrés dans leur pays et ont eu le privilège d’y servir Dieu. — 2 Chroniques 36:20-23.
D’autres considèrent que Jéhovah est leur part
14 Asaph et Jérémie étaient tous deux membres de la tribu de Lévi. Mais le privilège de servir Dieu était-il exclusivement réservé aux Lévites ? Absolument pas. Dans sa jeunesse, David, futur roi d’Israël, a appelé Dieu “ ma part au pays des vivants ”. (Lire Psaume 142:1, 5.) Lorsqu’il a composé le Psaume 142, il ne se trouvait pas dans un palais, ni même dans une maison ; il se cachait de ses ennemis dans une grotte. David s’est réfugié au moins deux fois dans une grotte, une fois près d’Adoullam, et une autre fois dans le désert d’En-Guédi. Il est fort possible que le Psaume 142 ait vu le jour à l’un de ces endroits.
15 Si c’est le cas, David fuyait alors le roi Saül, qui cherchait à le tuer. Il a trouvé refuge dans une grotte difficile d’accès (1 Samuel 22:1, 4). Dans un lieu aussi isolé, sans doute avait-il le sentiment de n’avoir aucun ami à ses côtés pour le soutenir et le protéger (Psaume 142:4). Il a alors appelé Dieu à l’aide.
16 Avant de composer le Psaume 142, peut-être David a-t-il appris ce qui était arrivé au grand prêtre Ahimélek, qui lui avait apporté son aide sans savoir qu’il fuyait Saül. Rongé par la jalousie, le roi avait fait assassiner Ahimélek et sa maisonnée (1 Samuel 22:11, 18, 19). David se sentait responsable de leur mort. C’était comme s’il avait lui-même tué le prêtre qui lui avait tendu une main secourable. Qu’auriez-vous éprouvé à sa place ? David avait encore une autre raison de se sentir désemparé : Saül était toujours à sa poursuite et ne lui laissait aucun répit.
17 Samuel, qui avait oint David pour en faire le futur roi d’Israël, est mort peu après Ahimélek (1 Samuel 25:1). Le décès du prophète ne pouvait qu’accroître le désarroi de David. Mais le jeune homme savait vers qui se tourner pour obtenir de l’aide : vers Jéhovah. Il ne s’était pas vu attribuer les mêmes privilèges que les Lévites, mais il avait déjà été oint pour une autre sorte de service sacré (1 Samuel 16:1, 13). Il a donc épanché son cœur devant Jéhovah et a continué de rechercher sa direction. Vous qui servez Jéhovah de votre mieux, vous pouvez vous aussi considérer qu’il est votre part et votre refuge.
18 Les hommes dont nous avons parlé considéraient que Jéhovah était leur part en ce sens qu’ils comptaient sur lui pour subvenir à leurs besoins tandis qu’ils s’acquittaient de leur service sacré. Rappelons-le, non seulement les Lévites, mais aussi les membres des autres tribus d’Israël pouvaient dire que Dieu était leur part. Maintenant, en quel sens Jéhovah peut-il être votre part ? C’est ce que nous examinerons dans l’article suivant.>>>
[Note]
Pour plus de détails concernant la manière dont la prêtrise était entretenue, voir Étude perspicace des Écritures, vol. 2, p. 655, 656.
Que répondriez-vous ?
• En quel sens Jéhovah était-il la part des Lévites ?
• Qu’ont fait Asaph, Jérémie et David pour montrer que Jéhovah était leur part ?
• Que pensez-vous devoir cultiver pour que Jéhovah soit votre part ?
[Questions d’étude]
1, 2. a) Qu’est-ce qui distinguait les Lévites des autres tribus d’Israël ? b) Quelle garantie Jéhovah a-t-il donnée aux Lévites ?
3. Quelles étapes ont précédé l’entrée des Lévites au service de Dieu ?
4, 5. a) En quel sens Dieu était-il la part des Lévites ? b) Comment Dieu subvenait-il à leurs besoins ?
6. N’ayant hérité d’aucun territoire en Israël, où les Lévites habitaient-ils ?
7. Qu’est-ce que les Lévites devaient cultiver pour que Jéhovah soit leur part ?
8. Qu’est-ce qui perturbait Asaph ?
9, 10. Pourquoi Asaph a-t-il dit que Dieu était ‘ sa part pour des temps indéfinis ’ ?
11. Quelle question Jérémie se posait-il, et comment Jéhovah lui a-t-il répondu ?
12, 13. a) Qu’est-ce qui a conduit Jérémie à déclarer : “ Jéhovah est ma part ”, et à quoi était-il résolu ? b) Pourquoi toutes les tribus d’Israël devaient-elles ‘ rester dans l’attente de Dieu ’ ?
14, 15. En dehors des Lévites, qui a considéré que Jéhovah était sa part, et pourquoi ?
16, 17. a) Quelles raisons David avait-il de se sentir désemparé ? b) Qui pouvait-il appeler à l’aide ?
18. En quel sens les hommes dont nous avons parlé considéraient-ils que Jéhovah était leur part ?
[Entrefilet, page 8]
Les Lévites n’ont reçu aucun territoire en héritage. Jéhovah était leur part, car ils avaient l’honneur d’exercer des fonctions particulières à son service.
[Illustration, page 7]
En quel sens Jéhovah était-il la part des prêtres et des Lévites ?
[Illustration, page 9]
Qu’est-ce qui a aidé Asaph à continuer de considérer que Jéhovah était sa part ?

>>>*** w11 15/9 p. 11-15 Jéhovah est-il votre part ? ***
Jéhovah est-il votre part ?
“ Continuez [...] à chercher d’abord le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées. ” — MATTHIEU 6:33.
QU’ÉVOQUE pour vous le nom Israël lorsque vous le lisez dans la Bible ? Sans doute pensez-vous à Jacob, le fils d’Isaac, dont le nom a été changé en Israël, ou bien à ses descendants, l’antique nation d’Israël. Les Écritures parlent aussi d’un Israël spirituel. En général, quand elles emploient le terme Israël au sens figuré, c’est pour désigner “ l’Israël de Dieu ”, les 144 000 chrétiens qui sont oints d’esprit saint pour être rois et prêtres au ciel (Galates 6:16 ; Révélation 7:4 ; 21:12). Mais arrêtons-nous sur le sens particulier du nom Israël en Matthieu 19:28.
2 Jésus a déclaré : “ Lors de la recréation, quand le Fils de l’homme s’assiéra sur son trône glorieux, vous qui m’avez suivi, vous siégerez, vous aussi, sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. ” Dans ce verset, “ les douze tribus d’Israël ” représentent les personnes qui seront jugées par les disciples oints de Jésus et qui sont appelées à vivre éternellement sur la terre transformée en paradis. Elles bénéficieront du service sacerdotal des 144 000.
3 Comme les prêtres et les Lévites du passé, les oints de notre époque s’estiment très honorés de servir Jéhovah (Nombres 18:20). Ils ne s’attendent pas à hériter d’un territoire ou d’un endroit où vivre sur la terre. Selon Révélation 4:10, 11, ils continueront de servir Jéhovah au ciel, où ils seront rois et prêtres avec Jésus Christ. — Ézékiel 44:28.
4 Tant qu’ils sont sur la terre, les oints montrent par leur façon de vivre que Jéhovah est leur part. Servir Dieu est d’une importance capitale pour eux. Ils exercent la foi dans la rançon et suivent Jésus continuellement, ‘ assurant ainsi leur appel et leur choix ’. (2 Pierre 1:10.) Leur situation et leurs capacités diffèrent. Mais ils n’utilisent pas leurs limites comme prétexte pour en faire peu au service de Dieu. Au contraire, ce service est leur priorité absolue et ils l’accomplissent de leur mieux. Ils laissent de ce fait un excellent exemple à ceux qui espèrent vivre sur la terre.
5 Tous les chrétiens, qu’ils espèrent vivre au ciel ou sur la terre, doivent ‘ se renier eux-mêmes, prendre leur poteau de supplice et suivre Christ continuellement ’. (Matthieu 16:24.) C’est la voie qu’ont choisie des millions d’adorateurs de Dieu dont l’espérance est de vivre sur une terre paradisiaque. Ils ne se contentent pas d’en faire peu alors qu’ils savent qu’ils pourraient en faire plus. Beaucoup se sentent poussés à simplifier leur vie et deviennent pionniers. D’autres parviennent à l’être quelques mois tous les ans. D’autres encore, dont la situation ne leur permet pas d’être pionniers, prêchent au maximum de leurs possibilités. En somme, ils ressemblent à Marie, qui a versé de l’huile parfumée sur Jésus. “ Elle a fait une belle action à mon égard ”, a commenté Jésus, avant d’ajouter : “ Elle a fait ce qu’elle a pu. ” (Marc 14:6-8). Étant donné que nous vivons dans un monde dominé par Satan, faire tout ce que nous pouvons ne va pas toujours sans difficulté. Cela exige de vigoureux efforts et une grande confiance en Jéhovah. Examinons quatre domaines dans lesquels efforts et confiance sont nécessaires.
Chercher d’abord le Royaume de Dieu
6 Jésus a recommandé à ses disciples de chercher d’abord le Royaume. La plupart des gens ont tendance à chercher d’abord leurs propres intérêts. La Bible parle d’eux comme d’“ hommes de ce système de choses, dont la part est dans cette vie ”. (Lire Psaume 17:1, 13-15.) Ne se souciant absolument pas de leur Créateur, ils cherchent avant tout à gagner de l’argent, à élever une famille et à transmettre un héritage à leurs enfants. Leur part est uniquement dans cette vie. David, l’auteur du Psaume 17, a quant à lui cherché à se faire “ un beau nom ” aux yeux de Jéhovah. Plus tard, son fils a encouragé tout un chacun à se fixer le même but (Ecclésiaste 7:1, note). Comme Asaph, David savait qu’être l’ami de Dieu était bien plus important que de poursuivre ses intérêts personnels. Il se réjouissait de marcher avec son Créateur. Aujourd’hui, de nombreux chrétiens font passer leurs activités spirituelles avant leur travail profane.
7 Prenons le cas de Jean-Claude, qui est marié, père de trois enfants et ancien en République centrafricaine. Dans ce pays où il est difficile de trouver un emploi, beaucoup sont prêts à tout pour conserver le leur. Un jour, le responsable de Jean-Claude l’a informé qu’il lui faudrait désormais travailler de nuit, à partir de 18 h 30, sept jours sur sept. Jean-Claude lui a expliqué qu’il devait combler les besoins tant matériels que spirituels de sa famille et soutenir sa congrégation. Réaction du responsable : “ Quand on a la chance d’avoir un travail, on oublie tout le reste, sa femme, ses enfants et ses problèmes. Vous devez vivre pour votre travail — et pour rien d’autre. À vous de choisir : votre religion ou votre gagne-pain. ” Qu’auriez-vous fait dans cette situation ? Jean-Claude s’est dit que, s’il perdait son emploi, Dieu prendrait soin de lui. Il aurait toujours beaucoup à faire au service de Jéhovah, qui l’aiderait à pourvoir aux besoins matériels de sa famille. Il a donc assisté à la réunion suivante. Il s’est ensuite préparé pour aller travailler, sans savoir s’il avait toujours sa place. C’est alors qu’il a reçu un appel. Le responsable avait été licencié, mais Jean-Claude conservait son emploi.
8 Ceux d’entre vous qui ont vécu une situation où leur emploi était menacé se sont peut-être demandé : ‘ Comment vais-je pouvoir m’acquitter de ma responsabilité de subvenir aux besoins de ma famille ? ’ (1 Timothée 5:8). Que vous ayez ou non été confronté à pareille difficulté, sans doute savez-vous par expérience que vous ne serez jamais déçu si Dieu est votre part et que vous attachiez du prix à l’honneur de le servir. Quand Jésus a encouragé ses disciples à ‘ continuer à chercher d’abord le royaume ’, il leur a aussi donné cette garantie : “ Toutes ces autres choses [nourriture, vêtements, etc.] vous seront ajoutées. ” — Matthieu 6:33.
9 Songez aux Lévites, qui n’ont pas eu de territoire en héritage. Le culte pur étant leur priorité, ils devaient compter sur Dieu pour assurer leur subsistance. “ C’est moi qui suis ta part ”, avait affirmé Jéhovah (Nombres 18:20). Bien que nous ne servions pas dans un temple littéral comme les prêtres et les Lévites, nous pouvons acquérir la même confiance qu’eux, certains que Jéhovah pourvoira à nos besoins. Plus nous avançons dans les derniers jours, plus il nous faut renforcer notre confiance dans la capacité qu’a Jéhovah de prendre soin de nous matériellement. — Révélation 13:17.
Chercher d’abord la justice de Dieu
10 Jésus a aussi recommandé à ses disciples de ‘ continuer à chercher d’abord la justice de Dieu ’. (Matthieu 6:33.) Cela signifie considérer les normes divines du bien et du mal comme supérieures aux normes humaines. (Lire Isaïe 55:8, 9.) Avant de connaître la vérité [[biblique]] , certains cultivaient ou vendaient du tabac, enseignaient l’art de se battre, fabriquaient ou vendaient des armes de guerre. Mais bon nombre d’entre eux ont fait le choix de changer de travail et ont ainsi pu remplir les conditions pour se faire baptiser. — Isaïe 2:4 ; 2 Corinthiens 7:1 ; Galates 5:14.
11 Citons l’exemple d’Andrew. Quand lui et sa femme ont appris à connaître Jéhovah, ils ont décidé de le servir. Andrew tirait une grande fierté de son métier. Il a néanmoins démissionné parce que son travail avait un lien avec la guerre. Il tenait à chercher d’abord la justice de Dieu. Lorsqu’il a été démobilisé, il ne disposait d’aucun revenu et avait juste assez d’économies pour faire vivre sa femme et ses deux enfants pendant quelques mois. Comme les Lévites, il semblait ne pas avoir d’“ héritage ”. Andrew a cherché un nouvel emploi, confiant que Jéhovah lui viendrait en aide. Avec le recul, lui et sa famille peuvent attester que la main de Jéhovah n’est pas “ trop courte ”. (Is. 59:1.) En menant une vie simple, Andrew a même eu la joie d’être pionnier aux côtés de sa femme. “ Certes, par moments, finances, logement, santé et âge ont été des sujets d’inquiétude, confie Andrew. Mais Jéhovah a toujours été près de nous [...]. Nous pouvons dire sans l’ombre d’un doute que servir Jéhovah est assurément l’activité humaine la plus noble et la plus enrichissante qui soit. ” — Ecclésiaste 12:13.
12 Jésus a rassuré ses disciples en ces termes : “ Si vous avez de la foi gros comme un grain de moutarde, vous direz à cette montagne : ‘ Transporte-toi d’ici à là-bas ’, et elle s’y transportera ; et rien ne vous sera impossible. ” (Matthieu 17:20). Vous sentez-vous capable de chercher d’abord la justice de Dieu même si cela engendre des difficultés ? Si vous avez le moindre doute, parlez à d’autres membres de la congrégation. Leurs témoignages fortifieront certainement votre foi.
Éprouver de la reconnaissance pour la nourriture spirituelle
13 Si nous attachons du prix à l’honneur de servir Jéhovah, soyons sûrs qu’il pourvoira à nos besoins matériels et spirituels, comme il l’a fait pour les Lévites. Souvenons-nous de David. Même dans une grotte, il pouvait compter sur l’aide de Dieu. Si nous ne voyons pas d’issue à notre situation, nous pouvons malgré tout nous reposer sur Jéhovah. Rappelons également qu’Asaph a mieux compris pourquoi il était tourmenté lorsqu’il est “ entré dans le sanctuaire grandiose de Dieu ”. (Psaume 73:17.) À son exemple, tournons-nous vers Celui qui nous nourrit spirituellement. Ce faisant, nous manifestons notre reconnaissance pour le privilège que nous avons de servir Jéhovah, quelle que soit notre situation. Nous montrons ainsi qu’il est notre part.
14 Comment réagissez-vous quand Jéhovah, la Source de la lumière spirituelle, apporte des éclaircissements sur “ les choses profondes ” contenues dans la Bible (1 Corinthiens 2:10-13) ? Sous ce rapport, l’apôtre Pierre nous a laissé un excellent exemple le jour où Jésus a dit à ses disciples : “ Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’avez pas de vie en vous-mêmes. ” Beaucoup ont pris ces paroles au premier degré et se sont exclamés : “ Ce langage est choquant ! Qui peut l’écouter ? ” Et ils “ s’en allèrent vers les choses qui étaient derrière ”. Pierre en revanche a déclaré : “ Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as des paroles de vie éternelle. ” — Jean 6:53, 60, 66, 68.
15 Pierre n’avait pas pleinement saisi ce que son Maître voulait dire en invitant ses disciples à manger sa chair et à boire son sang. Mais l’apôtre attendait, confiant, que Dieu répande la lumière spirituelle. Quand cette lumière se fait plus vive sur certaines questions, essayez-vous de comprendre les raisons bibliques qui ont conduit à une nouvelle explication (Proverbes 4:18) ? Au Ier siècle, les Béréens ont reçu la parole “ avec le plus grand empressement, examinant soigneusement les Écritures chaque jour ”. (Actes 17:11.) Si vous les imitez, vous apprécierez davantage encore l’honneur que vous avez de servir Jéhovah, qui est votre part.
Se marier seulement dans le Seigneur
16 Les chrétiens doivent également montrer qu’ils n’oublient pas les desseins de Dieu en obéissant à l’ordre de se marier “ seulement dans le Seigneur ”. (1 Corinthiens 7:39.) Nombre d’entre eux choisissent de rester célibataires plutôt que de passer outre à cette recommandation biblique. Mais Dieu prend tendrement soin d’eux. Qu’a fait David quand il s’est senti seul et qu’il a eu l’impression qu’aucun humain n’était là pour l’aider ? “ Devant [Dieu] j’épanchais mon inquiétude, ((dit-il)), devant lui j’exposais ma détresse, quand mon esprit défaillait en moi. ” (Psaumes 142:1-3). Le prophète Jérémie, qui a fidèlement servi Dieu pendant des dizaines d’années sans être marié, a sûrement éprouvé des sentiments similaires. Prenez le temps d’examiner son exemple dans le chapitre 8 du livre Dieu nous parle par Jérémie.
17 “ Je n’ai jamais voulu rester célibataire, fait remarquer une sœur des États-Unis. Le jour où je rencontrerai quelqu’un qui me convient, je serai heureuse de me marier. Quand ma mère, qui n’est pas Témoin, a tenté de me convaincre de me marier à la première occasion, je lui ai dit : ‘ Si mon mariage échoue, est-ce que c’est toi qui en assumeras la responsabilité ? ’ Le temps passant, elle s’est rendu compte que j’avais un emploi stable, que je prenais soin de moi et que j’étais épanouie. Elle a donc cessé de faire pression sur moi. ” Notre sœur souffre parfois de solitude. “ Dans ces moments-là, je m’efforce de mettre ma confiance en Jéhovah, explique-t-elle. Il ne m’a jamais abandonnée. ” Qu’est-ce qui l’aide à garder cette confiance ? Elle répond : “ Grâce à la prière, je vois en Dieu une personne réelle et je sais que je ne suis jamais seule. Le Souverain de l’univers m’écoute. Comment voulez-vous que je ne me sente pas honorée et joyeuse ? ” Convaincue qu’“ il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ”, elle poursuit : “ Je me dépense pour les autres, sans rien attendre en retour. Il me suffit de me demander ce que je peux faire pour quelqu’un pour éprouver de la joie. ” (Actes 20:35). Jéhovah est bel et bien la part de cette sœur, et elle apprécie l’honneur qu’elle a de le servir.
18 Quelle que soit votre situation, montrez que Dieu est votre part. Vous serez encore plus heureux d’appartenir à son peuple (2 Corinthiens 6:16, 17). Mais ce n’est pas tout ; vous pourrez être la part de Jéhovah, comme ses serviteurs d’autrefois. (Lire Deutéronome 32:9, 10.) De même que Jéhovah a fait d’Israël sa part parmi les nations, de même il considérera que vous lui appartenez et veillera sur vous avec amour. — Psaume 17:8.
[Note]
Voir Réveillez-vous ! de novembre 2009, pages 12-14.
Que répondriez-vous ?
Comment montrer que Jéhovah est votre part quand il s’agit :
• de chercher d’abord le Royaume et la justice de Dieu ?
• de manifester de la reconnaissance pour la nourriture spirituelle ?
• d’obéir à l’ordre divin de se marier seulement dans le Seigneur ?
[Questions d’étude]
1, 2. a) Que désigne l’expression “ l’Israël de Dieu ” en Galates 6:16 ? b) Que représentent “ les douze tribus d’Israël ” en Matthieu 19:28 ?
3, 4. Quel bel exemple les fidèles oints laissent-ils à ceux qui espèrent vivre sur la terre ?
5. Comment tous les chrétiens peuvent-ils montrer que Jéhovah est leur part, et pourquoi cela n’est-il pas toujours facile ?
6. a) Comment la plupart des gens montrent-ils que leur part est uniquement dans cette vie ? b) Pourquoi est-il préférable d’avoir le même point de vue que David ?
7. Comment Jéhovah a-t-il béni un frère qui donnait la priorité au Royaume ?
8, 9. À l’exemple des prêtres et des Lévites, comment montrer que Jéhovah est notre part ?
10, 11. Dans le domaine du travail, comment certains ont-ils placé leur confiance en Jéhovah ? Citez un exemple.
12. Pour chercher d’abord la justice de Dieu, qu’est-il nécessaire d’avoir ? Donnez des exemples locaux.
13. Si nous nous dépensons au service de Jéhovah, de quoi pouvons-nous être sûrs pour ce qui est de nos besoins spirituels ?
14, 15. Comment devrions-nous réagir quand des éclaircissements spirituels nous sont apportés, et pourquoi ?
16. Comment les chrétiens célibataires peuvent-ils montrer que Dieu est leur part ?
17. Qu’est-ce qui aide une sœur célibataire à surmonter le sentiment de solitude qu’elle éprouve parfois ?
18. Comment pouvez-vous devenir la part de Jéhovah ?
[Entrefilet, page 13]
Jéhovah devient notre part quand nous accordons la priorité à son service.
[Illustration, page 15]
L’exemple de Jérémie est encourageant.
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Message par Yôméréaï Mer 9 Jan - 16:51

Merci pour la documentation, Minus. sunny
Toutefois, j’aimerai dire ceci.
YHWH est la part de son Israël: ceux qui reçoivent l’onction de l’esprit seulement.
Ensuite, dans l’idée du § 4 de w11 15/9, tout comme les douze tribus versaient des dons pour les Lévites, ceux qui espèrent au salut de Dieu peuvent fournir toutes sortes de dons à ceux qui sont ministre de l’alliance nouvelle: de l’aide dans leur tâche, des encouragements, des prières, la paix, l’hospitalité… Il est même dit à ceux-là: La farine qui est dans le pot ne manquera & l’huile qui est dans la cruche ne diminuera pas, jusqu’au jour où YHWH fera tomber de la pluie sur le pays. Cette pluie est la pluie de bénédiction par la semence au sujet duquel il est dit: Par le moyen de ta semence, toutes les familles du sol seront bénies.
Et ceux qui soutiennent ceux que le Seigneur a appelés, nous pouvons leur déclarer ce passage de la lettre aux Hébreux: Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre amour que vous portez à son nom, en ce que vous avez servi les saints & continuez à les servir.
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