DES TJ-TJC discutent Bible en main (Malaki 3:16)


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Message par Auteur du site Dim 11 Déc - 8:42

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MARDI 4 AVRIL 2023 ou mercredi 5 avril 2023 ou JEUDI 6 AVRIL 2023 ? MÉMORIAL (APRÈS LE COUCHER DU SOLEIL)

quatorzième jour après l'équinoxe du printemps ?

https://www.jw.org/fr/temoins-de-jehovah/memorial/

Mémorial du sacrifice de Jésus Mardi 4 avril 2023 pour les « jw.org »
Chaque année, les Témoins de Jéhovah commémorent le sacrifice de Jésus Christ. Ils respectent ainsi le commandement de Jésus : « Continuez à faire cela en souvenir de moi » (Luc 22:19).


https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que/jw-cahier-vie-et-ministere/mwb-mars-avril-2023/Programme-pour-la-r%C3%A9union-Vie-et-minist%C3%A8re-du-20-au-26-mars-2023/M%C3%A9morial-2023-Programme-de-lecture-de-la-Bible/

la première pleine lune après l’équinoxe du printemps correspond-elle mieux au « 14 nisan » du calendrier biblique ???


Pleine lune 6 avril 2023 06h37  https://www.lecalendrier.fr/calendrier-lunaire-avril-2023

Pourquoi les jw.org ont-ils choisi le 4 avril 2023 ?
Alors que la première pleine lune complète réelle après l’équinoxe du printemps est le 6 avril 2023 ?


Dernière édition par Auteur du site le Mar 24 Jan - 8:48, édité 3 fois
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Message par Auteur du site Dim 11 Déc - 11:49

recherches calendrier juif 2023


https://fr.chabad.org/calendar/view/list.asp?hdate=1/1&mode=j
Jeudi, 23 mars 2023 1 Nissan, 5783
Vendredi, 24 mars 2023 2 Nissan, 5783 Chabbat, 25 mars 2023 3 Nissan, 5783 Chabbat s'achève après la tombée de la nuit
Dimanche, 26 mars 2023 4 Nissan, 5783
Lundi, 27 mars 2023 5 Nissan, 5783
Mardi, 28 mars 2023 6 Nissan, 5783
Mercredi, 29 mars 2023 7 Nissan, 5783
Jeudi, 30 mars 2023 8 Nissan, 5783
Vendredi, 31 mars 2023 9 Nissan, 5783
Chabbat, 1 avril 2023 10 Nissan, 5783 Chabbat s'achève après la tombée de la nuit
Dimanche, 2 avril 2023 11 Nissan, 5783
Lundi, 3 avril 2023 12 Nissan, 5783
Mardi, 4 avril 2023 13 Nissan, 5783
Mercredi, 5 avril 2023 14 Nissan, 5783
Jeudi, 6 avril 2023 15 Nissan, 5783 Pleine lune 6 avril 2023 06h37  https://www.lecalendrier.fr/calendrier-lunaire-avril-2023
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Message par Auteur du site Mer 29 Mar - 8:00

DATE ET ORIGINE DE PESSA'H
https://icalendrier.fr/religion/fetes-juives/pessah

Dates de Pessa'h

Pessa'h (ou Pessahh) est prévu aux dates suivantes :
o    du jeudi (soir après le coucher du soleil) 6 avril au jeudi 13 avril 2023
o    du mardi 23 avril au mardi 30 avril 2024
o    du dimanche 13 avril au dimanche 20 avril 2025
Pessah (la Pâque en hébreu), débute le 14ème jour du mois de Nissan et se poursuit sept jours durant en Israël et huit en Diaspora.

Pessah, une ancienne fête de pèlerinage devenue célébration domestique


Aussi écrit : Pessa’h ou Pessach

La fête de Pessah, célébrée du 14 au 21 ou 22 Nissan – en mars ou en avril du calendrier grégorien – conjugue deux fêtes bibliques, Pessah à proprement parler et la fête des Azymes.

Commémoration de la sortie d’Egypte telle qu’elle est rapportée dans la Bible, cette fête se manifeste par l’interdiction de consommer tout aliment qui intègrerait dans sa composition de la farine levée. Elle comprenait dans l’Antiquité l’offrande d’un sacrifice par chaque famille au temple de Jérusalem.
Désormais, le rituel est centré autour d’un repas ritualisé nommé seder et dont la fonction est de rappeler l’origine de la fête.

Un mémorial de la sortie d’Égypte

Le Pessah du 14 Nissan

L’origine de Pessah est pour la première fois rapportée dans le livre de l’Exode et se situe dans le contexte de la captivité des Hébreux en Égypte. Afin d’amener Pharaon à les libérer, Dieu inflige une série de dix plaies aux Egyptiens. C’est dans le cadre de la dernière de ces plaies, la mort des premiers-nés, que Dieu donne à son peuple les instructions suivantes :
Exode 12,1-24 : « Le Seigneur dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Egypte : "Ce mois sera pour vous le premier des mois, c’est lui que vous mettrez au commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : Le dix de ce mois, que l’on prenne une bête par famille, une bête par maison. Si la maison est trop peu nombreuse pour une bête, on la prendra avec le voisin le plus proche de la maison, selon le nombre des personnes. Vous choisirez la bête d’après ce que chacun peut manger. Vous aurez une bête sans défaut, mâle, âgée d’un an. Vous la prendrez parmi les agneaux ou les chevreaux. Vous la garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois. Toute l’assemblée de la communauté d’Israël l’égorgera au crépuscule. On prendra du sang ; on en mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on la mangera. On mangera la chair cette nuit-là. On la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. N’en mangez rien cru ou cuit à l’eau, mais seulement rôti au feu, avec la tête, les pattes et les abats. Vous n’en aurez rien laissé le matin ; ce qui resterait le matin, brûlez-le. Mangez-la ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous la mangerez à la hâte. C’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Egypte cette nuit-là. Je frapperai tout premier-né au pays d’Egypte, de l’homme au bétail. Et je ferai justice de tous les dieux d’Egypte. C’est moi le Seigneur. Le sang vous servira de signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang. Je passerai par-dessus vous, et le fléau destructeur ne vous atteindra pas quand je frapperai le pays d’Egypte. Ce jour-là vous servira de mémorial. Vous ferez ce pèlerinage pour fêter le Seigneur. D’âge en âge – loi immuable – vous le fêterez."»
La fête de Pessah est donc initialement définie comme la commémoration annuelle d’un rite de protection caractérisé par le sacrifice d’un agneau ou d’un chevreau et sa consommation dans un cadre familial.

Les sept jours des Azymes (« Hag Hamatzot »)

Toujours d’après l’Exode, la mort des premiers-nés convainquit Pharaon de libérer les Hébreux. Ceux-ci, sous la direction de Moïse et de son frère Aaron, quittent précipitamment l’Egypte et emportent avec eux leur pain qui n’avait pas eu le temps de lever1. C’est l’origine de la fête des Azymes, laquelle commémore des événements conformes aux prescriptions divines :
Exode 12,15-20 : « Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, vous ferez disparaître le levain de vos maisons. Et quiconque mangera du pain fermenté du premier jour au septième jour, celui-là sera retranché d’Israël. Au premier jour, vous aurez une réunion sacrée. Au septième jour, il en sera de même. Ces jours-là, on ne fera aucun travail, mais on pourra seulement faire le repas de chacun de vous. Vous observerez la fête des pains sans levain car, en ce jour précis, j’ai fait sortir vos armées du pays d’Egypte. Vous observerez ce jour d’âge en âge – loi immuable. Au premier mois, le quatorzième jour du mois, vous mangerez des pains sans levain jusqu’au vingt et unième jour du mois, au soir. Pendant sept jours, on ne trouvera pas de levain dans vos maisons. Et quiconque mangera du pain fermenté – émigré ou indigène du pays – celui-là sera retranché de la communauté d’Israël. Vous ne mangerez aucune pâte fermentée. Où que vous habitiez, vous mangerez des pains sans levain. »
 
Les ordonnances divines concernant le sacrifice de Pessah et l’observance des Azymes sont réitérées à de nombreuses dans la Torah2 et insérées dans chacun des exposés des commandements de Dieu à son peuple3. A l’origine considérées comme deux fêtes distinctes, Pessah et les Azymes sont progressivement associées pour constituer une unique fête de 8 jours.

Du sacrifice antique au seder rabbinique

Le sacrifice au temple de Jérusalem

Bien que Pessah ait été institué en Egypte et que les Hébreux l’aient observé pendant leur errance dans le désert, elle est définie dans les textes de la Torah comme une fête de pèlerinage : après l’entrée en Terre promise, le sacrifice ne peut plus avoir lieu qu’au temple de Jérusalem4.
Les textes bibliques détaillent les modalités de son accomplissement : d’après les livres de la Torah, le sacrifice doit avoir lieu « entre les deux soirs » ou « au coucher du soleil »5, une formulation diversement interprétée6 . L’agneau ou le chevreau sacrifié doit être intégralement consommés, avec du pain azyme et des herbes amères, dans la nuit du 14 au 15 Nissan7 ; les éventuels restes de viande devront être brûlés. En plus des sacrifices individuels du 14 Nissan, des sacrifices publics spécifiques étaient également offerts pendant chacun des 7 jours des Azymes8.
 
Le Talmud fournit de nombreuses informations pratiques sur le déroulement du sacrifice au Temple et la célébration de Pessah à Jérusalem. Cet événement mobilisait toute la ville pendant plusieurs jours avec l’arrivée de pèlerins parfois venus de loin pour l’occasion9. L’écrivain juif Flavius Josèphe, qui vécut à la fin du Ier siècle de notre ère, décrit des foules immenses rassemblées en ville à cette occasion10, se logeant chez l’habitant ou dans des tentes11. Pour que tous les sacrifices puissent être accomplis à temps, ceux-ci commençaient le 14 à la mi-journée12, ce qui contraignait les fidèles à cesser le travail dès ce moment voir même plus tôt s’ils devaient faire un long trajet13.
De plus, suivant une disposition prévue par la Torah, les fidèles qui n’auraient pas été en mesure d’offrir leur sacrifice à la date du 14 Nissan peuvent le faire lors du « petit Pessah », qui a lieu un mois plus tard, le 14 Iyyar14.

La célébration de Pessah en Diaspora dans l’Antiquité

A partir de la fin du VIe siècle avant notre ère, de nombreux juifs vivaient très éloignés de Jérusalem. La majorité ne s’y sont jamais rendus ou une seule fois au cours de leur existence. On débat donc de la manière dont ces communautés célébraient la fête à l’époque où le temple de Jérusalem était en activité15 : un écrivain juif du début du Ier siècle de notre ère, Philon, rapporte que dans sa ville d’Alexandrie, la fête s’apparentait à un festin centré sur la consommation d’un animal entier et accompagné de prières et d’hymnes16. C’est également l’impression que donne la lecture critique des sources rabbiniques, d’après laquelle de nombreuses communautés fêtaient Pessah en mangeant de la viande rôtie ou bouillie17.
 

L’institution du seder rabbinique

Avec la destruction définitive du temple de Jérusalem en 70 de notre ère, peut-être suivie de l’expulsion des juifs de la ville à partir de 13518, les sacrifices de Pessah ne purent plus être offerts conformément aux prescriptions bibliques, puisque celles-ci imposent Jérusalem comme unique lieu de sacrifice juif19. Par peur de voir des fidèles contrevenir à cette loi, la majorité des rabbins préconisèrent d’introduire dans le rite des décalages à propos du type de viande consommé, de son mode de cuisson ou encore de sa date de consommation. Le premier soir de Pessah, on pouvait ainsi manger un veau rôti ou toute viande bouillie ; quant aux traditionnels agneaux et chevreaux prescrit par la Torah, ils devaient désormais être consommés en dehors du premier soir de Pessah20.
Parallèlement, les rabbins élaborent un nouveau rite pour remplacer le sacrifice pascal : il s’agit du seder (en hébreu, « ordre »), un banquet familial ritualisé élaboré sur le modèle du symposium antique. Son déroulement est pour la première fois détaillé dans le traité Pesahim de la Mishna21 : les participants au seder mangent accoudés, consomment du pain azyme et des herbes amères trempées dans une pâte de fruits (harosset) ainsi que quatre coupes de vin. En application des prescriptions de la Torah, un enfant y interroge le chef de la famille sur l’origine de la fête22 ; la réponse comporte des passages obligés sur l’origine du sacrifice et sa signification à partir d’un commentaire d’extraits de la Torah.
 
Formalisé dès 200 de notre ère, le rite du seder, qu’on s’accorde désormais à considérer comme une innovation rabbinique23, ne s’est imposé que progressivement dans la totalité des communautés juives ; il parait être observé universellement au début du Moyen Âge24.

La célébration de Pessah de nos jours

La durée et le statut des jours de Pessah ne sont pas les mêmes en Israël que dans le reste du monde. En effet, conformément aux prescriptions bibliques, seuls le 15 et le 21 Nissan, originellement les premier et dernier jours de la fête des Azymes, sont fériés. Cependant, dans l’Antiquité tardive est apparu le principe du redoublement des jours de fête majeurs en Diaspora25, lequel s’est maintenu jusqu’à nos jours : en dehors d’Israël, les communautés juives accomplissent le seder deux soirs de suite, le 14 et le 15, et la fête s’achève non pas le 21 mais le 22 Nissan.
Les préparatifs de Pessah peuvent commencer un mois avant la célébration de cette fête, dès Pourim et surtout dès le 1er Nissan : on étudie les lois de Pessah et on collecte des aumônes pour que les nécessiteux puissent se procurer la nourriture spécifique nécessaire à l’observance de la fête, notamment le pain azyme (matzot). On procède également au nettoyage afin de faire disparaitre de son domicile toute trace de hametz, c’est-à-dire de céréales – blé, orge, avoine, épeautre, seigle – fermentées dont la consommation est interdite pendant la fête. C’est pourquoi on utilise également une vaisselle spécifique – qui n’a jamais été en contact avec du hametz – ou bien on « cashérise » sa vaisselle habituelle en suivant un procédé précis.
 
Depuis le VIIIe siècle, le déroulement du seder, élaboré à partir de la description de la Mishna, est consigné dans un ouvrage nommé haggada26 (« récit ») qui détaille le rituel à suivre et compile tous les textes religieux lus ou chantés à cette occasion. Il s’agit essentiellement d’extraits de la Bible, des grandes compilations rabbiniques ainsi que des chants traditionnels composés au fil des époques. On lit donc à l’occasion du seder l’intégralité de la haggada, dont le contenu varie légèrement selon les communautés. Les aliments utilisés lors du rituel - 3 matzot entières, un os en souvenir du sacrifice, un œuf, des herbes amères (laitue romaine, raifort), un légume vert (en général du céleri) et l’harosset – sont déposés sur un plat ouvragé spécialement réservé à cet usage.
Vous pouvez consulter la haggada dorée, daté de 1320 env., sur le site de British Library ici ou ici (scan complet). Également accessible en partie, la haggada de Rylands.
Maureen Attali

Références

1.      Exode 12,29-39.
2.      La Torah est l’ensemble des 5 premiers livres de la Bible – Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome – réputés écrits par Moïse.
3.      Exode 13,3-10 ; 23,14 ; 34,18-21.25 ; Lévitique 23, 6-8 ; Nombres 28,16-18.25 ; Deutéronome 16, 1-8.
4.      Deutéronome 16,5-7.
5.      Exode 12,6 ; Lévitique 23,5 et Nombres 9,3 : « entre les deux soirs » ; Deutéronome 16,6 : « coucher du soleil ».
6.      Pour les rabbins du Talmud, il s’agit de la période entre le moment où la chaleur du soleil diminue et son coucher cf. Mishna Pesahim 5,1 ; Talmud de Babylone, Pesahim 61a. On pourra comparer cette interprétation avec celle de Philon d’Alexandrie, Des lois spéciales II, 145, selon lequel ces expressions désignent l’intervalle entre midi et le soir.
7.      Exode 12,5-8 ; Nombres 9,11 ; Deutéronome 16,3.
8.      Lévitique 23,8 ; Nombres 28, 19-24.
9.      Tosefta Sanhedrin 2,6.12. Talmud de Jérusalem, Sanhedrin 1,2 ; Talmud de Babylone, Sanhedrin 11a.
10.    Flavius Josèphe, Guerre des juifs II, 280 ; VI,425.
11.    Voir Catherine Hezser, Jewish Travel in Antiquity, Tübingen, Mohr Siebeck, 2011, p. 380-381.
12.    Selon Flavius Josèphe, Guerre des Juifs VI, 423, les sacrifices de Pessah débutaient à 14h, tandis que le Talmud de Jérusalem, Pesahim 5,1, précise qu’on pouvait commencer à midi.
13.    Sur la question du chômage de la journée du 14 Nissan, voir Mishna Pesahim 4,1 et 4,5.
14.    Nb 9,10-11.
15.    Voir Arye Edrei et Doron Mendels, « A Split Jewish Diaspora: Its Dramatic Consequences », Journal for the Study of the Pseudepigrapha 16/2, 2007, p.91-137.
16.    Philon d’Alexandrie, Des Lois spéciales II, 148 à comparer avec Sagesse de Salomon 18,9. Sur ces deux sources et leur interprétation, voir Nicholas de Lange, « The celebration of the Passover in Graeco-Roman Alexandria » in C. Batsch et M.Vârtejanu-Joubert (éd.), Manières de penser dans l'Antiquité mediterranéenne et orientale. Mélanges offerts à Francis Schmidt par ses élèves, ses collègues et ses amis, Leyde, Brill, 2009, p. 157-166.
17.    La Mishna (Pesahim 4,4 et 7,2 ; Betzah 2,7) admet la consommation à Pâque d’un animal rôti, chevreau ou veau, selon une coutume suivie par Gamaliel. Encore au VIe siècle de notre ère, l’auteur chrétien Procope de Césarée, Anecdotes XXVIII, 16-19 présente la consommation d’agneau comme le rite distinctif de la Pâque juive ; on trouvera une traduction française de ce document à l’adresse suivante : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/procope/secret1.htm
18.    Sur une éventuelle interdiction de résidence des juifs à Jérusalem prononcée par l’empereur Hadrien, les sources antiques divergent ; pour une mise au point, voir Hanna M. Cotton et alii (ed), Corpus inscriptionum Iudaeae-Palaestinae, a multi-lingual corpus of the inscriptions from Alexander to Muhammad. Volume I, Jerusalem. Part 1, 1-704, Berlin, de Gruyter, 2010, p. 23-25.
19.    Sur l’existence d’autres temples juifs dans l’Antiquité, voir Jörg J. Frey, « Temple and rival temple: The Case of Elephantine, Mount Gerizim and Leontopolis » in B. Ego, A. Lange, P. Pilhofer (éd.), Community without Temple, Tübingen, 1999, p. 171-204.
20.    Voir Baruch Bokser, « Todos and Rabbinic Autorithy in Rome » in Jacob Neusner et alii (ed), Religion, Literature, and Society in Ancient Israel, Formative Christianity and Judaism, Vol. I, Formative Judaism, Lanham, University Press of America, 1987, p. 117-130.
21.    Mishna Pesahim 10 ; la Mishna est une compilation rabbinique composée vers 200 de notre ère. Le même rituel est décrit dans la Tosefta Pesahim 10, une autre compilation rabbinique composée à peu près à la même époque que la Mishna.
22.    Exode 13,14-15 : « Alors, quand ton fils te demandera demain : “Pourquoi cela ?”, tu lui diras : “C’est à main forte que le Seigneur nous a fait sortir d’Egypte, de la maison de servitude. En effet, comme le Pharaon faisait des difficultés pour nous laisser partir, le SEIGNEUR tua tout premier-né au pays d’Egypte, du premier-né de l’homme au premier-né du bétail.” »
23.    Joshuah Kulp, « The Origins of the Seder and Haggadah », Currents in Biblical Research 4/1, 2005, p. 109-134.
24.    Le rite du seder est décrit en Mishna et Tosefta Pesahim 10. On s’accorde désormais à considérer que cette description ne reflète pas des pratiques festives plus anciennes ; ce rite est une création rabbinique qui ne s’est imposée que progressivement dans les communautés juives ;
25.    Talmud de Jérusalem, Pesahim 5,4 ; Yebamot 11,7 ; Nazir 8,1 ; Talmud de Babylone, Betzah 4b-6a. Cette pratique, originellement apparue à cause des incertitudes du calendrier, fut par la suite maintenue pour des raisons théologiques cf. Talmud de Jérusalem, Erubin 3,8-9.
26.    Voir J. Rovner, « An Early Passover Haggadah According to the Palestinian Rite », Jewish Quarterly Review 90, 2000, p. 337-396. Sur le développement de la Haggada, Lawrence Hoffman, « The Passover Meal in Jewish Tradition » in Paul Bradshaw et Lawrence Hoffman (ed), Passover and Easter. Origin and History to Modern Times, Notre Dame University of Notre Dame Press, 1999, p. 8-26.
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Message par Auteur du site Jeu 30 Mar - 8:25

La Pâque de Moïse à Jésus


La Pâque de Moïse à Jésus (mondedelabible.com)

La fête de Pâque a une longue histoire et possède plusieurs traits originaux si on la compare aux autres fêtes juives, par exemple son caractère nocturne, son entrée tardive dans le calendrier liturgique, son lien avec la fête des Azymes pour ne citer que les données les plus connues.

Par Jacques Briend (1932-2017), ancien professeur à l’Institut catholique de Paris, ancien président du Conseil scientifique du Monde de la Bible
Article paru dans le Dossier La fête de Pâques. origine Histoire Traditions. Le Monde de la Bible N° 164 mars-avril 2005 (numéro épuisé)
Dans l’évocation de l’enfance de Jésus, l’évangéliste Luc note que ses parents allaient chaque année à Jérusalem pour la fête de Pâque (Lc 2,41). Quelle que soit l’intention de l’évangéliste, cette indication souligne l’importance de la Pâque dans le calendrier juif des fêtes et la place que tient le Temple de Jérusalem au cours de la liturgie.
Cette mention de la Pâque, qui devient presque un refrain dans l’Évangile de Jean (2,13.23 ; 6,4 ; 11,55 ; 12,1.12 ; 13,1), mérite une explication, car à bien des égards la fête de Pâque a une longue histoire et possède plusieurs traits originaux si on la compare aux autres fêtes juives, par exemple son caractère nocturne, son entrée tardive dans le calendrier liturgique, son lien avec la fête des Azymes pour ne citer que les données les plus connues.

Trois fêtes de pèlerinage

Dans le livre de l’Exode, il existe deux calendriers liturgiques qui font mention de trois fêtes de pèlerinage qui doivent être célébrées chaque année au nom du Seigneur. Le premier de ces textes (Ex 23,14-17) interpelle l’Israélite en déclarant : « Tu me fêteras chaque année par trois pèlerinages. Tu observeras la fête des pains sans levain. Pendant sept jours tu mangeras des pains sans levain, comme je te l’ai commandé, au temps fixé du mois des Épis, car c’est alors que tu es sorti d’Égypte » (vv. 14-15). Venant en tête des pèlerinages, cette fête a lieu au printemps, lors de la moisson des orges ; elle est à la fois une fête agricole et une fête qui commémore la sortie d’Égypte. Lors de la fête le père de famille doit apporter une offrande au sanctuaire le plus proche de sa résidence.
La deuxième fête est celle de la Moisson, « des premiers fruits de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs » (Ex 23,16), mais ici aucune date n’est proposée, sans doute à cause de la maturité des récoltes variant d’une région à une autre. Enfin il y a « la fête de la Récolte, au sortir de l’année, quand tu récolteras des champs le fruit de ton travail ». Il s’agit là d’une fête d’automne qui ouvre une nouvelle année, sans qu’il soit question de la Pâque dans ce texte.
Le second calendrier (Ex 34,14-26) offre une séquence identique pour l’essentiel, mais avec quelques différences. En tête du calendrier se retrouve la fête des pains sans levain qui dure sept jours, puis la fête des Semaines (34,22) définie comme celle de la moisson du froment, ce qui implique que la fête des pains sans levain a lieu lors de la moisson de l’orge, et enfin la fête de la Récolte. Là encore la Pâque ne figure pas dans la liste des fêtes de pèlerinage.

La Pâque dans un calendrier liturgique

Pour trouver une mention de la Pâque dans un calendrier liturgique, il faut recourir au Deutéronome (Dt 16,1-17) qui offre à l’intérieur du Code deutéronomique un calendrier qui ne se contente plus d’énumérer les trois fêtes de pèlerinage, mais qui innove de façon singulière en plaçant la Pâque en tête du calendrier sans la désigner comme une fête de pèlerinage.
Voici ce texte qui s’ouvre sur un impératif : « Observe le mois des Épis, et célèbre la Pâque pour le Seigneur ton Dieu, car c’est au mois des Épis que le Seigneur ton Dieu t’a fait sortir d’Égypte, la nuit. Tu feras le sacrifice de la Pâque pour le Seigneur ton Dieu, avec du petit et du gros bétail, au lieu que le Seigneur aura choisi pour y faire demeurer son nom » (16,1-2).
Ce n’est qu’ensuite qu’il est question des pains sans levain. De plus, le sacrifice de la Pâque doit avoir lieu non pas dans n’importe quelle ville, mais seulement « au lieu choisi par le Seigneur ton Dieu pour y faire demeurer son nom » (16,6). Ce sacrifice se déroulera « le soir, au coucher du soleil, au moment où tu es sorti d’Égypte. Tu feras la cuisson et tu mangeras au lieu que le Seigneur ton Dieu aura choisi, et le matin tu t’en retourneras pour aller vers tes tentes » (16,7).
À lire ces prescriptions, il ressort que l’on assiste à une révolution liturgique. La Pâque vient en tête du calendrier, elle prend la forme d’un repas qui a lieu de nuit, en un lieu unique, où la sortie d’Égypte est commémorée et dont on souligne qu’elle s’est déroulée de nuit. Certes le texte du Deutéronome n’oublie pas les pains sans levain, mais accorde la plus grande importance au sacrifice de la Pâque.
Disons-le tout de suite, l’initiative du Deutéronome qui eut lieu au VIIe siècle av. J.-C. ne sera pas contestée, car au retour de l’exil le calendrier de Lévitique 23 place en tête « la Pâque pour le Seigneur » (Lv 23,5) et Nb 28,16-17 fait la même chose en déclarant « le premier mois, le quatorzième jour du mois, c’est Pâque en l’honneur du Seigneur. Le quinzième jour de ce mois, c’est jour de fête : on mangera des pains sans levain ».
Au terme de ce parcours une question se pose : pourquoi le Deutéronome a-t-il innové en matière liturgique ? Sur quelle tradition s’appuie-t-il pour proposer un tel changement dans le calendrier liturgique des trois fêtes de pèlerinage ?

La Pâque de Moïse

Pour répondre à ces questions, il convient de revenir en arrière et relire la première partie du livre de l’Exode. C’est là que se trouve ce qui semble bien être la plus ancienne attestation d’une célébration de la Pâque placée sous l’autorité de Moïse.
En Ex 12,21-23, Moïse demande aux anciens d’Israël d’immoler la pâque et de procéder à un rite de sang. Voici ce discours qui concerne des Israélites déjà sédentarisés puisqu’ils habitent des maisons, mais qui renvoie aussi à la présence du groupe de Moïse en Égypte, un groupe qui désigne Dieu comme le SEIGNEUR : « Allez vous procurer du bétail pour vos clans et égorgez la pâque. Vous prendrez une touffe d’hysope, vous la tremperez dans le sang du bassin, vous appliquerez au linteau et aux deux montants le sang du bassin et personne d’entre vous ne franchira la porte de sa maison jusqu’au matin. Le Seigneur traversera l’Égypte pour la frapper et il verra le sang sur le linteau et les deux montants. Alors le Seigneur passera devant la porte et ne laissera pas le Destructeur entrer dans vos maisons pour frapper. »
Le mot « pâque » désigne ici la victime pascale, une tête de petit bétail qui doit être immolée. Le texte permet de dire que c’est le père de famille qui procède à l’immolation, qui met à part dans un bassin le sang de la victime et qui projette du sang sur les montants et le linteau de la maison avec le bouquet d’hysope.
Il n’y a ici ni prêtre, ni sanctuaire. Le rite a donc lieu le soir et doit protéger les habitants de la maison durant toute la nuit et il est ordonné par le Seigneur qui se fait le protecteur des maisons face à un Destructeur qui menace de les frapper.
Nous sommes en présence d’un face à face entre le Seigneur et le Destructeur, mais ce dernier est en position d’infériorité et se heurte à plus fort que lui. Son identité est difficile à découvrir, car si en Ex 12,23 il s’agit d’un être personnel maléfique, en Ex 12,13 il est une puissance hostile impersonnelle. Le silence du texte serait alors le signe d’une volonté de ne pas accorder un nom à une telle puissance. Quoi qu’il en soit, le rite du sang, et donc le rite pascal, se trouve rattaché historiquement à la sortie d’Égypte et à la protection d’Israël.
Derrière le texte d’Ex 12,21 ss. se découvre un rituel plus ancien qu’il est possible de décrire en faisant appel à l’ethnologie. En effet le rite pascal israélite se retrouve pour l’essentiel chez des groupes possédant un statut social analogue à celui de quelques clans israélites voués à l’élevage du petit bétail et à la transhumance.

Le rite du sang

Ce que montre la recherche ethnologique, c’est que ces groupes possèdent une fête de printemps, ce qui est aussi le cas des tribus d’Israël. Fête de printemps, la Pâque originelle avait lieu lors de la pleine lune ; elle se déroulait de nuit et réunissait toute la famille. À partir de l’immolation d’un animal du troupeau âgé d’un an, le père de famille accomplissait le rite du sang, puis suivait un repas où la chair de la victime était préalablement rôtie. Rite du sang et repas sont les deux éléments caractéristiques de l’ancien sacrifice arabe pour des groupes vivant de l’élevage du petit bétail.
Le rite du sang est un rite de protection à valeur magique destiné à détourner l’action des puissances hostiles et à protéger la tente (ou la maison) et ses habitants, peut-être aussi le troupeau, ce qui est moins certain. Ce rite de protection était complété par un autre rite, celui du repas, qui avait pour but de remercier la divinité qui dispense la pluie au moment où le groupe part avec le troupeau pour une transhumance.
Maquette du temple de Jérusalem :copyright: Le Monde de la Bible

La Pâque du roi Josias

Lorsque le Deutéronome reprend le rite de la Pâque et l’intègre dans le calendrier liturgique du Temple, c’est pour en faire une célébration nationale qui doit avoir lieu au sanctuaire central, donc à Jérusalem.
Le rite du repas dans un contexte communautaire est fortement souligné, car dans l’esprit du législateur il s’agit de manifester l’unité du peuple autour de son Dieu face aux forces de désintégration qui menacent l’existence du peuple. Il ne faut pas oublier que si la prescription du Deutéronome est une nouveauté, elle intervient au moment où ne subsiste plus que le seul royaume de Juda, le royaume d’Israël ayant disparu comme tel en 722 av. J.-C. et son territoire transformé en province assyrienne.
La nouveauté liturgique proposée par Dt 16,1-7 ne sera suivi d’effet qu’en 622 avec la Pâque célébrée sous le règne du roi Josias (640-609 av. J.-C.). Selon 2 Rois 23,21-23, le roi donna alors au peuple cet ordre : « Célébrez la Pâque du Seigneur, votre Dieu, selon ce qui est écrit dans le livre de l’alliance. » Et le rédacteur du texte précise : « On n’avait pas célébré une telle Pâque depuis le temps où les juges avaient gouverné Israël et durant tout le temps des rois d’Israël et des rois de Juda. »
L’événement eut lieu en 622 av. J.-C. et représentait une réelle nouveauté puisque le rite pascal n’est plus un simple rite familial, mais un rite pratiqué par tous dans la capitale du royaume. Sans en avoir une certitude absolue, nous pouvons supposer que la Pâque fut célébrée chaque année à Jérusalem jusqu’à la destruction du Temple en 587 av. J.-C., donc pendant un peu plus de trente ans.
Durant leur exil en Babylonie les Judéens ont célébré la Pâque, mais dans leurs maisons comme le manifeste le texte d’Ex 12,3-8 où se retrouvent à la fois le rite du sang et celui du repas (lire MdB n° 161, p. 35). Par rapport au rituel fixé par le Deutéronome, on assiste à des changements qui s’expliquent par une fidélité plus grande, avec un rituel plus ancien : l’animal, âgé d’un an, est un agneau ou un chevreau, et non pas une tête de gros bétail ; l’animal est immolé par le père de famille et n’obéit pas au rituel du sacrifice qui avait lieu dans le Temple de Jérusalem ; l’animal est simplement rôti au feu et partagé entre les membres de la famille.
Au retour de l’exil, la reconstruction du Temple de Jérusalem va permettre de célébrer une première Pâque en 515 av. J.-C. Le calendrier liturgique place en tête la Pâque du Seigneur, suivie aussitôt de la fête des Azymes ou fête des Pains sans levain. Dans les siècles suivants les textes insistent sur la pureté comme condition nécessaire pour participer à la célébration pascale ainsi que sur la nécessité de la circoncision pour manger la Pâque (Ex 12,43-48). Dans ce contexte il convient de rappeler que seuls les prêtres peuvent verser le sang de la victime pascale sur l’autel (2 Chroniques 25,11).

La Pâque au temps de Jésus

Avant de célébrer la Pâque il convenait d’abord d’éliminer dans les maisons tout ce qui était fermenté et de le brûler. Les textes insistent sur cette élimination du levain avant le milieu du jour qui précède la Pâque. En outre, il convenait de s’associer avec ses voisins pour former une compagnie de dix à vingt personnes. L’immolation de la victime pascale pouvait commencer à partir de 15 heures et se poursuivre jusqu’à 17 heures ; elle avait lieu dans l’enceinte du Temple et elle était réalisée par les laïcs. Lors de l’immolation le sang était recueilli dans un bassin tenu par un prêtre qui devait le transmettre au prêtre proche de l’autel et chargé de l’asperger en une seule fois. Pendant ce temps les chantres récitaient le Hallel, c’est-à-dire les Psaumes 113 à 118.
Après l’aspersion chaque groupe préparait l’animal pour le rôtir en enlevant les graisses qui était brûlées sur l’autel. À l’époque de Jésus la cuisson se faisait dans un four là où se réunissait la compagnie, donc en dehors de l’enceinte du Temple. C’était là une nécessité à cause de l’afflux des pèlerins.
Le repas avait lieu à la nuit tombée. Il commençait par la préparation du vin sur lequel le président prononçait une bénédiction, suivie d’une autre bénédiction à propos de la fête du jour. La victime pascale était mangée avec des pains sans levain et des herbes amères. Pendant le repas, des psaumes du Hallel, au moins le Ps 113, étaient récités. Au cours du repas il revenait au président d’expliquer au moins trois choses : la pâque, le pain sans levain et l’herbe amère en évoquant l’action de Dieu en faveur d’Israël.
Célébrer la Pâque à Jérusalem, au moins une fois dans sa vie, était pour tout Juif un moment important pour faire mémoire de ce que Dieu avait fait pour lui lors de la sortie d’Égypte.
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